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Isidore Bakanja
Isidore Bakanja est né vers 1885 à Bokendela, près de Mbandaka, dans ce qui est aujourd'hui la République Démocratique du Congo. Il rencontre des missionnaires catholiques et se convertit au catholicisme. Il est baptisé en 1906 à l'âge de 18 ou 19 ans. Isidore prend sa foi très au sérieux. Il est membre fervent de la confrérie du Scapulaire du Mont Carmel, un signe de sa dévotion à la Vierge Marie.
Il travaille comme ouvrier dans une plantation dirigée par des colons belges. Malgré son environnement difficile, il reste fidèle à sa pratique religieuse et essaie de partager sa foi avec ses collègues. Son zèle apostolique et sa fidélité à porter son scapulaire irritent son supérieur, un colon belge qui s'oppose à la religion chrétienne.
En 1909, son supérieur lui ordonne de renoncer à sa foi et de retirer son scapulaire. Isidore refuse. Pour cette raison, il est battu et torturé sauvagement. Après plusieurs jours de souffrance, Isidore décède à Ikili le 15 août 1909 des suites de ses blessures, entouré par la communauté chrétienne. Sur son lit de mort, il pardonne à ses persécuteurs, suivant l'exemple du Christ il déclare: « Père, je ne suis pas fâché. Le Blanc m'a frappé, c'est son affaire. Il doit savoir ce qu'il fait. Bien sûr qu'au ciel, je prierai pour lui »
Isidore Bakanja est béatifié par le pape Jean-Paul II le 24 avril 1994. Il est reconnu comme martyr de la foi en raison de son témoignage courageux et de sa fidélité au Christ jusqu'à la mort. Sa vie témoigne de la puissance de la foi et de la capacité de pardon. Il est souvent invoqué comme un intercesseur pour ceux qui souffrent de persécution religieuse.
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